Le rocher des Fées
Le rocher des Fées constitue dès 1818 un point de vue remarquable sur le village depuis l'entrée en arrivant de Florac. C'est un un morceau de rocher "défait" lors de la construction de la route.
On remarque que la route est encore en terre et que les cables du téléphone ne sont pas encore posés.
Jusqu'en 1818 les Vébronais ne pouvaient se déplacer et échanger leurs produits vers Florac qu'en empruntant un chemin muletier qui passait au dessus de la route actuelle. Dès 1787 est évoqué le projet d'une route de fond de vallée Florac - Salgas - Vébron - le Moulin d'Astier - les Vanels puis vers le Pompidou ou Meyrueis. Cette route permettrait de contourner la route de la Can de l'Hospitalet souvent bloquée par la neige en hiver.
C'est le Préfet de la Lozère, Lozeran de Fressac, qui fait voter en 1816 les crédits nécessaires pour la construction. La route arrive à Salgas en 1817, à Vébron en 1818 puis en empruntant le pont de Vébron, l'autre rive et en franchissant à nouveau le Tarnon par le pont du Moulin d'Astier, la route arrive aux Vanels en 1819 et à Fraissinet de Fourques en 1824.
Le téléphone ... et l'automobile sont arrivés à Vébron.
Vue sur le rocher des Fées et le pigeonnier du bois de Clauzel.
De plus en plus de Vébronais sont "connectés" au téléphone !
Au pied du rocher des Fées coule paisiblement le Tarnon !